Cet atelier philosophique vise à aborder avec les enfants la notion de bonheur lorsque nous sommes connectés sur les réseaux sociaux. L’objectif est d’amener une réflexion sur comment les réseaux contribuent (ou non) à notre bien-être. Avons-nous toujours besoin du regard de l’autre pour nous épanouir, voire même pour exister ? Est-ce que la popularité rend heureux ? Comment le partage en ligne des moments de notre vie renforce (ou non) notre bien-être ? Cet atelier philosophique est lié au tome 3 de la trilogie Cliky, “Cliky lâche prise” qui explore la thématique du sens de la vie, connectée et non connectée. Les ateliers Cliky ont toujours, comme base commune, la lecture du roman ou, à tout le moins, l’utilisation de la métaphore Cliky afin que tous les enfants soient sur un pied d’égalité dans l’introduction à la réflexion philosophique sur notre vie avec le numérique. Dans le cadre du SETT, l’atelier se fera avec l’aide de la boule Cliky (que je présenterai en début d’atelier) et d’une liste de mots évoquant les ressentis les plus courants lorsque nous sommes sur les réseaux. Cette liste de mots de type “Popularité”, “Partage”, “Joie”, “Plaisir”, “Liberté”, “Lien” sont des vecteurs de discussion afin de pouvoir dégager des prises de conscience éclairantes et donc efficaces, en dehors de tout jugement moralisateur. L’atelier vise en effet trois objectifs majeurs : – libérer la parole de l’enfant sur ses pratiques. Dans un monde en perpétuelle évolution, l’important n’est pas d’apprendre des règles préconçues (qui seront très rapidement périmées), mais bien de réfléchir à la manière dont nous souhaitons vivre notre cyber citoyenneté; – permettre à l’enfant de se (re)connecter à son intimité, et prendre conscience des toutes ses émotions qui sont à l’oeuvre lorsqu’il est sur les réseaux sociaux; – permettre enfin au jeune de choisir, en conscience, ce qu’il souhaite vivre en ligne.